
Mathéa Bonnant
20 ans
Loisir
Non Compétiteur
2 Chevaux
Club
Cavalier
105 cm
Cavalière en club depuis quinze ans, mais surtout apprentie randonneuse qui rêve de grands espaces.
HorsealotEquithemeHkm Comportement du chevalMatérielÉthologiePsychologieRandonnéeCulture
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Bonjour , pourriez vous me dire si il est possible de dresser un cheval de façon classique et western ou faut-il absolument choisir une des deux façons ?
Et connaissez vous des Youtubeuses/eurs western svp ? Merci :)
Et connaissez vous des Youtubeuses/eurs western svp ? Merci :)
Je ne suis pas tout à fait d'accord... un cheval a besoin de codes fixes, et l'éducation classique est très différente du western. Selon moi, tu dois faire un choix, ou du moins piocher dans les 2 éducations mais sans te contredire.
Un exemple : en classique on travaille avec des mors aux canons relativement gros, à anneaux et on a sur les rênes un contact permanent bien que doux. En western, les mors plus plus fins, à branches, et les rênes sont lâches. Tu vas devoir faire un choix de matériel et de pratique. Tu ne peux pas monter avec du contact sur un mors western au risque de blesser la bouche de ton cheval. Si tu veux faire du saut par exemple, sans contact ce sera difficile. Donc il faudrait privilégier une éducation au contact du mors classique, avec un mors classique. Mais si tu veux pratiquer le reining en parallèle, ce sera difficile (voire impossible ? Je ne connais pas aussi bien cette discipline) avec un mors classique et des rênes tendues car ton cheval aura besoin de pouvoir abaisser son encolure.
Ce n'est qu'un exemple, mais l'action des jambes, du poids du corps, la position du cavalier... varient selon la pratique. Et débourrer un cheval à plusieurs codes en même temps, c'est l'assurance de l'embrouiller et de le braquer.
A la limite, il est peut être envisageable d'instaurer de nouveaux codes avec un cheval déjà stable, adulte et assuré dans son éducation de base. Tu peux peut-être enseigner petit à petit à un cheval éduqué "classique" à obéir à ces codes western, en changeant le matériel et en faisant en sorte qu'il dissocie bien les deux. Mais au moment du débourrage, il faut faire un choix. Essayer d'enseigner les deux écoles en parallèle, à un jeune cheval totalement vert dans le travail, ça me semble être une idée risquée.
C'est dommage de se fermer des portes ou de devoir se priver de l'une des deux disciplines pendant un temps, mais au niveau santé mentale de ton cheval ça me semble plus sûr.
Un exemple : en classique on travaille avec des mors aux canons relativement gros, à anneaux et on a sur les rênes un contact permanent bien que doux. En western, les mors plus plus fins, à branches, et les rênes sont lâches. Tu vas devoir faire un choix de matériel et de pratique. Tu ne peux pas monter avec du contact sur un mors western au risque de blesser la bouche de ton cheval. Si tu veux faire du saut par exemple, sans contact ce sera difficile. Donc il faudrait privilégier une éducation au contact du mors classique, avec un mors classique. Mais si tu veux pratiquer le reining en parallèle, ce sera difficile (voire impossible ? Je ne connais pas aussi bien cette discipline) avec un mors classique et des rênes tendues car ton cheval aura besoin de pouvoir abaisser son encolure.
Ce n'est qu'un exemple, mais l'action des jambes, du poids du corps, la position du cavalier... varient selon la pratique. Et débourrer un cheval à plusieurs codes en même temps, c'est l'assurance de l'embrouiller et de le braquer.
A la limite, il est peut être envisageable d'instaurer de nouveaux codes avec un cheval déjà stable, adulte et assuré dans son éducation de base. Tu peux peut-être enseigner petit à petit à un cheval éduqué "classique" à obéir à ces codes western, en changeant le matériel et en faisant en sorte qu'il dissocie bien les deux. Mais au moment du débourrage, il faut faire un choix. Essayer d'enseigner les deux écoles en parallèle, à un jeune cheval totalement vert dans le travail, ça me semble être une idée risquée.
C'est dommage de se fermer des portes ou de devoir se priver de l'une des deux disciplines pendant un temps, mais au niveau santé mentale de ton cheval ça me semble plus sûr.
Ayant tjr des ampoules avec les bottines, j'aimerai acheter des boots de randonnée que je trouve plus confort... ça chg qqch pour monter ? Faut-il que je chg mes chaps ?
Emmène tes chaps actuelles le jour où tu iras essayer les boots et tu auras la réponse à ta question. A priori ça ne risque pas grand-chose de monter en chaussures de rando, le seul problème comme cela a été dit c'est l'absence de talon donc le risque de coincer un pied dans l'étrier, mais honnêtement les boots de rando sont crantées il y a peu de chances que ton pied glisse.
Cependant, si cela te préoccupe, pas besoin de changer d'étriers (ça pourrait te revenir cher), il suffit d'ajouter des coques au bout de tes étriers. Tu n'auras aucun risque de rester coincée dedans. En endurance ça se fait beaucoup pour les cavaliers qui montent en baskets.
Cependant, si cela te préoccupe, pas besoin de changer d'étriers (ça pourrait te revenir cher), il suffit d'ajouter des coques au bout de tes étriers. Tu n'auras aucun risque de rester coincée dedans. En endurance ça se fait beaucoup pour les cavaliers qui montent en baskets.
Bonjour, comment arrivez-vous à gérer vos émotions quand votre cheval vous pousse à bout ?
(Explication en commentaire)
(Explication en commentaire)
(2/2) La confusion vient souvent du fait que le cavalier, humain, se fâche mais retrouve difficilement son calme. Or, si le cheval à cessé sa bêtise mais qu'il continue à sentir de la colère chez le cavalier, il ne comprend plus rien : il a beau avoir corrigé son comportement, la colère en face reste. De là peut naître une angoisse, un stress. Le cheval tente autre chose, il s'énerve à son tour, et c'est l'escalade.
En fait, ce qui est fondamental, ce n'est pas d'apprendre à ne plus s'énerver du tout. C'est d'apprendre à se mettre en colère uniquement le bref instant nécessaire à faire comprendre la leçon au cheval, avant de revenir immédiatement au calme le plus total lorsqu'il a corrigé son erreur. C'est ce qui est si délicat pour nous, humains, qui pouvons rester bloqués dans notre colère si longtemps. Ce qu'il faut apprendre à faire, c'est d'en revenir rapidement, de retrouver vite et efficacement son calme après l'appartement.
C'est quelque chose de difficile à maîtriser, et on peut s'exercer dans la vie de tous les jours. Le yoga ou les pratiques qui apprennent à se concentrer sur soi même et sur sa respiration peuvent aider beaucoup. S'entraîner à revenir rapidement au calme après un moment de colère peut se faire dans la vie quotidienne, après une prise de tête avec quelqu'un, après un événement qui nous a contrarié... et évidemment, toujours garder en tête cette vaste différence qui nous séparer de notre cheval. Nous souvenir qu'il ne pense pas comment nous.
En fait, ce qui est fondamental, ce n'est pas d'apprendre à ne plus s'énerver du tout. C'est d'apprendre à se mettre en colère uniquement le bref instant nécessaire à faire comprendre la leçon au cheval, avant de revenir immédiatement au calme le plus total lorsqu'il a corrigé son erreur. C'est ce qui est si délicat pour nous, humains, qui pouvons rester bloqués dans notre colère si longtemps. Ce qu'il faut apprendre à faire, c'est d'en revenir rapidement, de retrouver vite et efficacement son calme après l'appartement.
C'est quelque chose de difficile à maîtriser, et on peut s'exercer dans la vie de tous les jours. Le yoga ou les pratiques qui apprennent à se concentrer sur soi même et sur sa respiration peuvent aider beaucoup. S'entraîner à revenir rapidement au calme après un moment de colère peut se faire dans la vie quotidienne, après une prise de tête avec quelqu'un, après un événement qui nous a contrarié... et évidemment, toujours garder en tête cette vaste différence qui nous séparer de notre cheval. Nous souvenir qu'il ne pense pas comment nous.
Bonsoir, j’aimerai avoir votre honnête avis sur le gogue commandé, avis négatif ou positif je prend tout
Merci😉
Merci😉
Je plussoie Romane Collet, il présente une net avantage par rapport au gogue fixe... pourvu d'avoir les compétences requises pour l'utiliser à bon escient.
Comme tout enrênement c'est un outil temporaire, il peut servir à guider un cheval dans le bon geste pour lui montrer ce qu'on attend de lui, l'aider à se placer s'il n'y parviens pas naturellement seul, pour le muscler dans le bon sens... le but à terme étant toujours de pouvoir s'en passer. C'est un outil qui aide le cheval à adopter la bonne posture avant qu'il soit capable de la maintenir lui-même, c'est un outil pédagogique et non pas un accessoire que l'on peut utiliser de manière permanente.
Le fait qu'il soit commandé directement par la main du cavalier évite de devoir sans cesse faire appel à quelqu'un pour les réglages comme pour un gogue fixe. Il permet un meilleur apprentissage puisque le cavalier peut agir et céder au bon moment avec, et faire passer à son cheval un message plus précis.
Comme tout enrênement c'est un outil temporaire, il peut servir à guider un cheval dans le bon geste pour lui montrer ce qu'on attend de lui, l'aider à se placer s'il n'y parviens pas naturellement seul, pour le muscler dans le bon sens... le but à terme étant toujours de pouvoir s'en passer. C'est un outil qui aide le cheval à adopter la bonne posture avant qu'il soit capable de la maintenir lui-même, c'est un outil pédagogique et non pas un accessoire que l'on peut utiliser de manière permanente.
Le fait qu'il soit commandé directement par la main du cavalier évite de devoir sans cesse faire appel à quelqu'un pour les réglages comme pour un gogue fixe. Il permet un meilleur apprentissage puisque le cavalier peut agir et céder au bon moment avec, et faire passer à son cheval un message plus précis.
Vos avis sur le travail du cheval dans un terrain dénivelé en herbe ?
(Suite commentaire)
(Suite commentaire)
Je pense que c'est tout à fait acceptable, si en plus tu cramponne tu ne devrais pas avoir de problème. En soi, le seul risque c'est que tu en demandes trop et qu'il mette en péril son équilibre et sa sécurité pour réaliser un exercice que tu demanderais, essaye de lui laisser un peu plus de liberté que d'habitude pour qu'il choisisse lui-même le meilleur endroit pour poser les pieds, et tout ira bien.
Il faudra juste (ré)apprendre à être un peu moins directive pour ne pas le forcer à se mettre en danger, reste bien à son écoute, s'il ne semble pas à l'aise dans telle ou telle situation, tu pourras lui demander de passer à côté de l'endroit glissant/dangereux. C'est un bon exercice, ça se rapproche un peu de ce que tu peux faire en balade quand tu rencontres un terrain difficile.
Il faudra juste (ré)apprendre à être un peu moins directive pour ne pas le forcer à se mettre en danger, reste bien à son écoute, s'il ne semble pas à l'aise dans telle ou telle situation, tu pourras lui demander de passer à côté de l'endroit glissant/dangereux. C'est un bon exercice, ça se rapproche un peu de ce que tu peux faire en balade quand tu rencontres un terrain difficile.
Pensez-vous que tout les « défauts » de position à la monte sont à corriger ?
Explication en commentaire...
Explication en commentaire...
(Suite)
Autrement dit, j'ai bien fait de changer ce défaut (sur conseil de ma coach) même si ça m'a demandé des efforts et que pendant une période monter n'a pas été une partie de plaisir. Mais en complément j'ai aussi pense à voir mon ostéo qui m'a conseillé des exercices pour me muscler le dos et m'aider dans cette démarche ! Aujourd'hui je suis contente d'avoir travaillé la dessus car j'en ressens les bénéfices.
Donc parfois, certes, certains défauts mineurs n'ont pas nécessairement besoin d'être corrigés, surtout si c'est douloureux de s'y efforcer. Cependant, ça peu aussi apporter du bon. Ce qui compte, c'est en tant que cavalier, être à l'écoute de son corps, de ses sensations et de celles de son cheval, pour faire au mieux. Tu peux écouter les conseils de ton coach ou en discuter avec lui pour savoir si tu essaieras de changer ou non. Décider de ne pas modifier ta position n'est pas forcément un problème, tant que ça te va et que ça va à ton cheval ! Mais décider de travailler dessus est acceptable aussi si tu penses que ça peut t'aider.
Soi à l'écoute de ton corps et de ton cheval, tiens compte des conseils mais fait preuve d'esprit critique, et tu feras les bons choix.
Autrement dit, j'ai bien fait de changer ce défaut (sur conseil de ma coach) même si ça m'a demandé des efforts et que pendant une période monter n'a pas été une partie de plaisir. Mais en complément j'ai aussi pense à voir mon ostéo qui m'a conseillé des exercices pour me muscler le dos et m'aider dans cette démarche ! Aujourd'hui je suis contente d'avoir travaillé la dessus car j'en ressens les bénéfices.
Donc parfois, certes, certains défauts mineurs n'ont pas nécessairement besoin d'être corrigés, surtout si c'est douloureux de s'y efforcer. Cependant, ça peu aussi apporter du bon. Ce qui compte, c'est en tant que cavalier, être à l'écoute de son corps, de ses sensations et de celles de son cheval, pour faire au mieux. Tu peux écouter les conseils de ton coach ou en discuter avec lui pour savoir si tu essaieras de changer ou non. Décider de ne pas modifier ta position n'est pas forcément un problème, tant que ça te va et que ça va à ton cheval ! Mais décider de travailler dessus est acceptable aussi si tu penses que ça peut t'aider.
Soi à l'écoute de ton corps et de ton cheval, tiens compte des conseils mais fait preuve d'esprit critique, et tu feras les bons choix.
Témoignages : chevaux nés chez vous ou acquis poulains, comment avez vous géré le décalage avec vos attentes (physique, mental, performances...) ?
Mon exemple ne va pas forcément coller pile poil à la question, mais on s'en rapproche.
Je monte dans le même petit club familial depuis mes débuts à cheval (il y a une quinzaine d'années), et il y a sept ans, le gérant a acheté un jeune hongre PSF. Il avait 2 ans à son arrivée, il a été travaillé et débourrer pour être cheval de club. C'était tellement une bonne pâte que, du haut de mes quatorze ans et avec mon petit Galop 2, j'ai été une des premières à poser les fesses dessus quand il a eu quatre ans, et ça s'est incroyablement bien passé. Je me suis énormément attachée à lui, il avait un super coup de saut, pas du tout timide sur les barres, il apprenait très vite.
Vers ses six ans, il enchaînait 1m avec a peu près n'importe qui sur le dos, il faisait pratiquement les parcours tout seul, avec un super potentiel. Il était plus technique en dressage, mais vraiment gentil, pas vicieux, jamais un pet de travers, un peu de joie excessive de temps en temps, mais jamais par refus de travailler. Il vivait au pré, sans problème, rustique. Il sortait en extérieur, jamais peur de rien. Cette année-là, je suis entrée en négociation avec mes parents, ils étaient prêts à me l'acheter, pour le mettre au pré vers chez moi et que je puisse vraiment vivre avec ce cheval formidable, hors cadre du club, pour la vie quoi.
Heureusement, j'ai repris mes esprits assez vite, j'ai surtout pensé à mes études (que je prévoyais longues), et je me suis dit que je n'avais pas encore envie de devoir me consacrer à 200% à un seul cheval. Sachant que je continuerais de le monter et de profiter de lui au club, j'ai renoncé à l'achat. Bon, à 6 ans, ce n'était déjà plus un poulain, donc tout aurait pu bien se passer, mais j'ai renoncé.
Aujourd'hui, le loulou a pris dix ans, et ça fait 2 ans que c'est devenu une vraie saloperie. Vers ses 8 ans, il a commencé à réaliser qu'il pouvait refuser de travailler s'il voulait, qu'il pouvait dérober plutôt que de sauter, galoper à fond de train plutôt que de rester cadencé, jeter les cavaliers par terre plutôt que de les garder sur le dos. Pourtant, il n'a pas vécu de gros changement dans sa vie, dans son travail. Mais il est devenu invivable, à tel point que je me suis remise à le monter parce que ma coach ne voulait plus le donner à ses petits niveaux, alors qu'avant c'était le bon doudou du club.
En parallèle, alors que pendant longtemps la vie au pré ne lui a pas posé le moindre problème, il est devenu fragile des pieds, s'est mis à déferrer pour un oui ou un non, à faire des abcès, pourriture de la fourchette... il est aussi devenu assez sensible du dos (ce qui entre en relation avec son changement de comportement : il pardonne beaucoup moins les erreurs de position des débutants par exemple) bref, tout simplement il vieilli un peu vite, il prend du caractère, alors que rien ne le laissait présager.
Et quand je le vois comme ça, je réalise que si je l'avais pris chez moi, ça aurait été l'enfer. Déjà, je n'aurais pas pu le mettre au box plutôt qu'au pré, ce que le club a dû faire vu ses problèmes de pieds. J'aurais sûrement été totalement dépassée par sa prise de caractère, sachant que je ne suis pas énormément présente chez moi à cause de mes études. Et je réalise que sans encadrement, je n'aurais pas pu gérer un changement de comportement aussi brutal. Bref, le poney passe-partout super gentil et qui pardonnait tout est devenu ronchon avec l'âge, et finalement, on n'a pas besoin d'un poulain pour avoir un cheval qui change, pas forcément en bien.
Aujourd'hui, je suis contente de ma décision, heureuse de ne pas l'avoir acheté, de travailler avec lui au club, de pouvoir être encadrée sur ma façon de le gérer. On se fait encore plaisir tous les deux, parce qu'en étant vigilante et en imposant un cadre, il devient très respectueux et s'épanoui à nouveau dans le travail. Mais on ne peut plus poser les petits Galops 2 dessus comme on faisait avant, et c'est quelque chose que personne n'aurait pu anticiper. C'est quelque chose que, seule, en tant que proprio, je n'aurais pas su gérer.
Donc oui, s'engager avec un cheval, ça peut apporter son lot de désillusions. Bien entendu, le risque que ça se produise est plus élevé quand on prend un poulain. Mais même sur un cheval plus mature, un cheval "fait" au tempérament "stable"... on n'est jamais sûr de rien. Et on peut se retrouver contraint de changer ses objectifs, ou alors de se séparer d'un cheval qu'on avait pourtant choisi. Ce n'est pas évident.
Je monte dans le même petit club familial depuis mes débuts à cheval (il y a une quinzaine d'années), et il y a sept ans, le gérant a acheté un jeune hongre PSF. Il avait 2 ans à son arrivée, il a été travaillé et débourrer pour être cheval de club. C'était tellement une bonne pâte que, du haut de mes quatorze ans et avec mon petit Galop 2, j'ai été une des premières à poser les fesses dessus quand il a eu quatre ans, et ça s'est incroyablement bien passé. Je me suis énormément attachée à lui, il avait un super coup de saut, pas du tout timide sur les barres, il apprenait très vite.
Vers ses six ans, il enchaînait 1m avec a peu près n'importe qui sur le dos, il faisait pratiquement les parcours tout seul, avec un super potentiel. Il était plus technique en dressage, mais vraiment gentil, pas vicieux, jamais un pet de travers, un peu de joie excessive de temps en temps, mais jamais par refus de travailler. Il vivait au pré, sans problème, rustique. Il sortait en extérieur, jamais peur de rien. Cette année-là, je suis entrée en négociation avec mes parents, ils étaient prêts à me l'acheter, pour le mettre au pré vers chez moi et que je puisse vraiment vivre avec ce cheval formidable, hors cadre du club, pour la vie quoi.
Heureusement, j'ai repris mes esprits assez vite, j'ai surtout pensé à mes études (que je prévoyais longues), et je me suis dit que je n'avais pas encore envie de devoir me consacrer à 200% à un seul cheval. Sachant que je continuerais de le monter et de profiter de lui au club, j'ai renoncé à l'achat. Bon, à 6 ans, ce n'était déjà plus un poulain, donc tout aurait pu bien se passer, mais j'ai renoncé.
Aujourd'hui, le loulou a pris dix ans, et ça fait 2 ans que c'est devenu une vraie saloperie. Vers ses 8 ans, il a commencé à réaliser qu'il pouvait refuser de travailler s'il voulait, qu'il pouvait dérober plutôt que de sauter, galoper à fond de train plutôt que de rester cadencé, jeter les cavaliers par terre plutôt que de les garder sur le dos. Pourtant, il n'a pas vécu de gros changement dans sa vie, dans son travail. Mais il est devenu invivable, à tel point que je me suis remise à le monter parce que ma coach ne voulait plus le donner à ses petits niveaux, alors qu'avant c'était le bon doudou du club.
En parallèle, alors que pendant longtemps la vie au pré ne lui a pas posé le moindre problème, il est devenu fragile des pieds, s'est mis à déferrer pour un oui ou un non, à faire des abcès, pourriture de la fourchette... il est aussi devenu assez sensible du dos (ce qui entre en relation avec son changement de comportement : il pardonne beaucoup moins les erreurs de position des débutants par exemple) bref, tout simplement il vieilli un peu vite, il prend du caractère, alors que rien ne le laissait présager.
Et quand je le vois comme ça, je réalise que si je l'avais pris chez moi, ça aurait été l'enfer. Déjà, je n'aurais pas pu le mettre au box plutôt qu'au pré, ce que le club a dû faire vu ses problèmes de pieds. J'aurais sûrement été totalement dépassée par sa prise de caractère, sachant que je ne suis pas énormément présente chez moi à cause de mes études. Et je réalise que sans encadrement, je n'aurais pas pu gérer un changement de comportement aussi brutal. Bref, le poney passe-partout super gentil et qui pardonnait tout est devenu ronchon avec l'âge, et finalement, on n'a pas besoin d'un poulain pour avoir un cheval qui change, pas forcément en bien.
Aujourd'hui, je suis contente de ma décision, heureuse de ne pas l'avoir acheté, de travailler avec lui au club, de pouvoir être encadrée sur ma façon de le gérer. On se fait encore plaisir tous les deux, parce qu'en étant vigilante et en imposant un cadre, il devient très respectueux et s'épanoui à nouveau dans le travail. Mais on ne peut plus poser les petits Galops 2 dessus comme on faisait avant, et c'est quelque chose que personne n'aurait pu anticiper. C'est quelque chose que, seule, en tant que proprio, je n'aurais pas su gérer.
Donc oui, s'engager avec un cheval, ça peut apporter son lot de désillusions. Bien entendu, le risque que ça se produise est plus élevé quand on prend un poulain. Mais même sur un cheval plus mature, un cheval "fait" au tempérament "stable"... on n'est jamais sûr de rien. Et on peut se retrouver contraint de changer ses objectifs, ou alors de se séparer d'un cheval qu'on avait pourtant choisi. Ce n'est pas évident.
Salut. Suite a une chute en rammenant mon cheval au pré, je me retrouve avec une double fracture de la cheville. J'aimerais savoir si vous etes deja passer par un accident dans ce genre, dans quelles conditions vous avez pu remonter a cheval ? ( delais, conditions physiques, activités...)
Je me suis fracturé le bassin en chutant à l'obstacle il y a deux ans, et je n'ai qu'une chose à dire, comme Frédérique : respecter à la lettre les consignes et ne pas pousser son corps dans ses retranchements. C'est le meilleur moyen de se remettre en selle dans de bonnes conditions ensuite.
Pour ce qui est du travail, personnellement ne suis "propriétaire" que d'une grosse louloutte qui vit au pré et travaille déjà assez peu, donc je lui ai laissé mon premier mois d'arrêt complètement tranquille en dehors des soins de base. Ma fracture n'était ni opérable, ni "plâtrable", donc je pouvais marcher, sans béquilles ni rien, donc j'ai pu continuer de gérer pansage et soins, même si mes parents (qui vivent à côté du pré) s'occupaient de me la sortir au début, pour éviter une éventuelle bousculade (peu probable mais mieux vaut faire gaffe).
Pendant mon 2ème mois d'arrêt, j'ai repris avec elle de petites séances de longe et de liberté, à la cool, comme on faisait avant. En parallèle, normalement je monte en club une fois/semaine. J'ai continué d'assister à mes cours, depuis les gradins. Je suis allée à chaque cours, déjà pour voir les copines haha, et puis le fait d'assister aux séances, de les regarder faire les exercices, suivre les conseils de ma coach, ça m'a permis de ne pas prendre trop de retard, même sur les nouveaux exercices, etc.
Au bout de 3 mois, j'ai eu autorisation de remonter, pourvu de ne pas faire de nouvelle chute ni de trop faire souffrir mon bassin. J'ai repris en sortant des chevaux en balade au pas tranquille pendant 2 ou 3 semaines, puis j'ai repris les séances montées en cours collectif. Ma coach m'a laissé des chevaux calmes et assez confortables dans les allures pendant encore 2 ou 3 semaines, et m'a dispensée de trot assis pour me ménager.
J'ai repris une activité totalement normale au bout de 4 mois, 4 mois et demi, a peu près. J'ai repris le trot assis, j'ai retrouvé des chevaux pas forcément confortables, etc. Tout ceci respectait parfaitement les conseils et directives que m'avait donné mon médecin. J'ai eu une 2ème radio de contrôle au bout de 6 mois, tout est parfaitement rentré en ordre, ma hanche s'est parfaitement ressoudée. Donc oui, j'ai passé 2 mois à pied, et encore 2 mois sans forcer, mais qu'est-ce que 4 mois de "pause" à côté d'une vie entière que je pourrai passer à monter sans douleur/complications ?
Bref, c'est possible de s'organiser pour continuer à gérer ses chevaux et sa vie de cavalier sans pour autant mettre sa santé en danger. Pense aussi que tu peux profiter de ce repos forcé pour mettre le nez dans les bouquins, potasser, fouiller internet pour assouvir ta soif de savoir niveau théorie. ^^
Tu verras, ça passe plus vite qu'on ne le croit. Courage à toi.
Pour ce qui est du travail, personnellement ne suis "propriétaire" que d'une grosse louloutte qui vit au pré et travaille déjà assez peu, donc je lui ai laissé mon premier mois d'arrêt complètement tranquille en dehors des soins de base. Ma fracture n'était ni opérable, ni "plâtrable", donc je pouvais marcher, sans béquilles ni rien, donc j'ai pu continuer de gérer pansage et soins, même si mes parents (qui vivent à côté du pré) s'occupaient de me la sortir au début, pour éviter une éventuelle bousculade (peu probable mais mieux vaut faire gaffe).
Pendant mon 2ème mois d'arrêt, j'ai repris avec elle de petites séances de longe et de liberté, à la cool, comme on faisait avant. En parallèle, normalement je monte en club une fois/semaine. J'ai continué d'assister à mes cours, depuis les gradins. Je suis allée à chaque cours, déjà pour voir les copines haha, et puis le fait d'assister aux séances, de les regarder faire les exercices, suivre les conseils de ma coach, ça m'a permis de ne pas prendre trop de retard, même sur les nouveaux exercices, etc.
Au bout de 3 mois, j'ai eu autorisation de remonter, pourvu de ne pas faire de nouvelle chute ni de trop faire souffrir mon bassin. J'ai repris en sortant des chevaux en balade au pas tranquille pendant 2 ou 3 semaines, puis j'ai repris les séances montées en cours collectif. Ma coach m'a laissé des chevaux calmes et assez confortables dans les allures pendant encore 2 ou 3 semaines, et m'a dispensée de trot assis pour me ménager.
J'ai repris une activité totalement normale au bout de 4 mois, 4 mois et demi, a peu près. J'ai repris le trot assis, j'ai retrouvé des chevaux pas forcément confortables, etc. Tout ceci respectait parfaitement les conseils et directives que m'avait donné mon médecin. J'ai eu une 2ème radio de contrôle au bout de 6 mois, tout est parfaitement rentré en ordre, ma hanche s'est parfaitement ressoudée. Donc oui, j'ai passé 2 mois à pied, et encore 2 mois sans forcer, mais qu'est-ce que 4 mois de "pause" à côté d'une vie entière que je pourrai passer à monter sans douleur/complications ?
Bref, c'est possible de s'organiser pour continuer à gérer ses chevaux et sa vie de cavalier sans pour autant mettre sa santé en danger. Pense aussi que tu peux profiter de ce repos forcé pour mettre le nez dans les bouquins, potasser, fouiller internet pour assouvir ta soif de savoir niveau théorie. ^^
Tu verras, ça passe plus vite qu'on ne le croit. Courage à toi.
Bonjour ! Avez-vous déjà connu un cheval gris clair (« blanc ») devenir gris truité avec le temps ?
J'en ai déjà vu aussi, le truc c'est que ton cheval est sûrement déjà truité depuis longtemps, sauf que tant qu'il est "tout blanc" les marques ne se voient pas. C'est quand une partie de la robe devient plus foncée que le contraste devient apparent.
Avec un cheval gris c'est vraiment rare (voire impossible) qu'il garde la même robe toute sa vie.
Avec un cheval gris c'est vraiment rare (voire impossible) qu'il garde la même robe toute sa vie.